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Troisième partie: Apprendre à aimer la personne qui est au fond de soi, dans toutes les situations

La troisième partie fait référence à un autre piège qui consiste à être dans l'optique et l'idée de subir. Nous sommes dans un processus constant d'amélioration. On a toujours le choix de "laisser aller/ lâcher prise" et de changer ses comportements pour de meilleurs car le constat est le suivant : "Mes comportements actuels ne me satisfont pas et ils nourrissent un personnage, une facette de moi, que je souhaite modifier pour un comportement plus adéquat avec celui/celle que je deviens" Si vous me connaissez ou que vous avez déjà regardé mes vidéos, je fais souvent référence à l'histoire de la recette du gâteau au chocolat et de la tarte aux fraises. Eh bien dans ce cas précis de piège, c'est tout à fait le bon exemple. Comment pourrions-nous faire une charlotte avec les ingrédients du gâteau et pire, avec la même façon de procéder? Vous constatez que cela est impossible mais pourtant, nous nous comportons de cette façon-là. On souhaite mettre fin ou améliorer quelque chose, comme la relation avec un membre de la famille, un collègue ou un ami mais pourtant, souvent, nous ne mettons pas les "bonnes lunettes". Car tout est toujours une question de CROYANCES. Nos croyances façonnent la manière de regarder la situation vécue. Nos croyances valident la manière dont vont se manifester nos émotions et sentiments. Nos croyances encouragent les comportements stéréotypés qui nous laissent croire que nous avons raison de penser, de réagir et d'agir avec ces lunettes. On parle de biais cognitifs en psychologie et en thérapie de développement. Mais cela fera l'objet d'une prochaine partie. Car ici on observe que nos croyances (les ingrédients) façonnent le gâteau que j'ai toujours réalisé. En effet, mes ingrédients sont pétris et mélangés de façon à produire toujours la même recette!!! Mes ingrédients vont s'amalgamer de sorte à former une pâte ( l'alchimie). Mes ingrédients vont, selon un savant dosage, ( mes pensées) donner un goût, une texture et une saveur ( émotions et sentiments). Mes ingrédients et mon tour de main ( savoir faire) ainsi scellés donneront matière et donneront le résultat attendu: le gâteau. Alors comment se fait-il alors, que nous ne soyons pas surpris avec un gâteau, mais surpris avec nos situations et expériences de vie?? Je vous le donne en mille: l'ego! Un exemple concret: Vous êtes en couple et vous ne supportez plus ( ce qui vous faisait sourire avant, quand même) de devoir ramasser les chaussettes ou de nettoyer les poils de barbe dans la salle de bain ( pour les dames) Vous êtes en couple et vous ne supportez plus l'indécision de votre conjointe quant à une décision à prendre ( pour ces messieurs). Mais vous formulez l'envie d'apaisement dans la relation. La seule alternative immédiate est que l'autre change non??? Ceci veut donc dire que vous gardez les mêmes ingrédients et implorez les anges et tout et tout, pour obtenir non pas le gâteau mais une charlotte... on est d'accord, ça ne tient pas la route. Pour produire l'apaisement, vous pourriez me dire " Oui mais Peggy, il suffit qu'il nettoie, qu'elle se positionne. Pourtant cela revient à faire la même recette de gâteau et non de se mettre à faire la charlotte!! Pourquoi? parce que objectivement, la situation n'est pas "grave" mais l'interprétation qui en est faite, l'est. Et c'est l'interprétation qui en est faite par vous, qui génère le tourment ( l'autre face de la pièce qui porte en son revers l'apaisement). La situation objective est: " il laisse tout traîner/ elle ne prend pas de décision claire", mais ce que vous vous racontez créera votre apaisement ou votre trouble. C'est le choix à faire et dans lequel se trouve votre réel pouvoir. Antérieurement, vous pouviez vous dire ( il me prend pour sa mère, la boniche... il se prend pour qui/ elle ne s'implique pas, elle s'en fout, cela ne l'intéresse pas) ce qui génère TROUBLE et TOURMENT.

Mais vous pouvez aussi décider de voir ces situations comme les bons vecteurs, les bons moments pour mettre en application les préceptes, pensées et émotions qui seront les ingrédients de votre nouvelle recette. Vous faîtes le choix de vous nourrir autrement sans renier pour autant l'ancien.


Concrètement cela peut prendre cette tournure:

-Ça me plaît de prendre soin de ma salle de bain et de créer un climat harmonieux pour ma famille. En prenant soin de ma maison, je prends soin de ma famille.

-Ça me plaît qu'elle me fasse confiance et qu'elle me laisse choisir la destination de nos prochaines vacances ou du restaurant, de la voiture etc etc...

Ces ingrédients nourrissent votre nouvelle personne et constituent alors les ingrédients de la nouvelle recette.

On ne se flagelle pas!!! On observe enfin que nous avons toutes les facettes en nous qui nous permettent d'être un bon gros connard ou une superbe personne attentionnée!!!

Tout est question de choix, de décisions, de sens et d'acceptation. Mais cela fera l'objet d'un prochain point.


 
 
 

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1 commentaire


Daniel Tissot
Daniel Tissot
04 juin 2022

J'aime tes propos sur l'interprétation d'une situation. Je pense aussi que les conditionnements passées durant l'enfance déterminent notre comportement ainsi que la structure égotique créée durant les 3 premières années de notre vie. L'incarnation (le corps), notre histoire (sujective), notre prénom (arbitraire), notre identité (fictive) sont indispensables. Toutefois nous ne sommes pas obligés d'y croire (s'identifier). Le mental , trompeur est juste un outil qui protège l'égo. Le problème est "la valeur ajoutée" que nous donnons à toutes choses. Si notre vraie nature se révèle en nous comme étant impersonnelle ce n'est pas grave puisqu'il n'y a rien à défendre. Lorsque je respire ça respire tout seul. Tout me semble infiniment plus serein qu'il n'y paraît.

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