
Quatrième partie: Apprendre à aimer la personne qui est au fond de soi, dans toutes les situations
- peggypouparttherap

- 19 juin 2022
- 5 min de lecture
Dans une prochaine partie, je vous proposerai d'approfondir la dimension énergétique de ce processus car bien sûr, à l'image de la loi gravitationnelle de Newton, on attire à soi ce qu'on vibre. Mais en attendant, allons visiter un autre piège. Le quatrième piège est la comparaison. Un de mes mentors aimait jouer avec ce mot: le "con (n'a) pas raison" Ce piège est un gros morceau dans le processus de transformation. Comment pourrions-nous pousser coquelicot dans un champ de blé si on se compare à son environnement extérieur et à ce qui nous entoure? D'ailleurs, nous l'avons tous déjà observé et cette stratégie est puissante en marketing. On associe une blonde à une voiture (pardon pour les blondes ici). On crée l'illusion que la réussite et le bonheur sont offerts par l'acte d'acheter cette voiture... Les blondes ne vous attirent pas, pas de souci, on va jouer sur votre côté "écolo" qui se soucie de son empreinte carbone et on vous donne envie d'investir dans de l'hybride ou de l'électrique... si ça marche en marketing c'est forcément que cette stratégie a été découverte par les sciences cognitives. D'ailleurs l'enfant ne fait pas ce qu'on dit mais ce qu'on fait. Il grandit et apprend en imitant alors rien d'étonnant si nous gardons cette trace de se comparer- imiter-copier. L'influence positive de cette étape est qu'elle doit juste servir de levier. Par manque de connaissance de soi, de conscience de soi et de clarté en soi, le piège est d'endosser un autre costume. On reconnaît que quelque chose doit être transformé alors on troque son costume trop petit, inconfortable ou usé pour un autre qui, au demeurant "peut" sembler confortable mais qui, à long terme... ne rend pas heureux... Pourtant, en endossant ce nouveau costume, on se sent ENFIN à sa place, heureux, épanoui et tellement plus encore. Pour ma part, je qualifie cette étape de "lune de miel". Kesako? La lune de miel est cette phase dans laquelle nous avons obtenu ce qu'on a voulu, un objectif atteint ou un projet réalisé. Décrocher son diplôme, acheter sa voiture de rêve, sa maison, trouver un super Jules ou sa Valentine, avoir perdu 10 kilos, arrêter la cigarette, devenir parent, quitter son job pour aller élever des chèvres dans le Berry...Bref, vous me comprenez: c'est quand ENFIN, après avoir mis sa vie entre parenthèses et avoir déployé une quantité incroyable d'énergie, on obtient le graal... Durant cette phase, l'enthousiasme, l'élan, la vitalité sont au sommet. On se sent tellement bien et la fierté est de rigueur. L'ego est regonflé à bloc alors il se nourrit de ces lauriers. Après cette phase "lune de miel", l'objectif qu'on s'est fixé, pour lequel on s'imaginait, on se fantasmait rempli de bonheur, s'étiole légèrement, et c'est alors naturellement, qu'on se met à la recherche d'autre chose. Un "plus" qui nous maintient en vie et en énergie. Un petit truc qui fera palpiter le cœur et les cellules. Certaines personnes ressentent cela comme un vide, d'autres comme s'il manquait un truc et d'autres encore parlent de place. Alors, faire ce pas de côté, c'est s'autoriser à comprendre comment on fonctionne. Observer et accepter de le voir chez soi: on se compare beaucoup et cela est une réelle source de souffrance. Non seulement la comparaison nous éloigne de ce qu'on est, mais pire encore, nous illusionne sur l'idée même du bonheur. Je ne dis pas qu'il faut renoncer à Jules ou Valentine mais je dis que le projet à réaliser, l'objectif à atteindre n'est pas la finalité. Il reste un moteur pour prendre conscience de celui que l'on est réellement. Et c'est là, exactement à cet endroit, que se cache le piège !! Donner son pouvoir à la réalisation extérieure pour nourrir son intériorité. La vraie richesse, au travers de ce cheminement intérieur, est que non seulement on prend conscience de ses désirs et ses besoins, mais on apprend également à faire connaissance avec toutes ses facettes et on y voit plus clair. Comprendre qu'être devenu banquier plutôt que de suivre sa passion, faire de la danse à haut niveau, ou du piano, faire médecine ou lâcher ses études était surtout pour faire plaisir à "papa" ou pour s'opposer à lui. Comprendre que votre enfance reste une expérience, et qu'elle ait été dorée ou rouillée, vous pouvez reprendre votre pouvoir. Comprendre que oui nous avons un capital génétique, un patrimoine familial mais que l'on possède le pouvoir d'influencer la courbe. Comprendre que les choix effectués et même l'absence de choix étaient les bons et qu'il ne faut pas en vouloir à qui que ce soit pour mieux s'entendre et se connaître. Apprendre à s'aimer dans toutes les situations demande alors la force de sortir de nos comparaisons, de nos excuses et donc de nos schémas de pensée. Apprendre à s'aimer demande alors le courage D'ÊTRE. Apprendre à s'aimer n'est pas un processus de révolte ou de rébellion. Encore moins une révolution. Apprendre à s'aimer ne signifie pas de tout envoyer en mille morceaux et de se dire qu'on recommence à zéro... il s'agit surtout de prendre l'audace de s'observer, de voir ses propres personnages en mouvement pour les voir en action. Travail de fourmi certes, mais si palpitant. S'aimer tellement qu'on se met à déjouer notre ego. On se met alors à rire de nos petites pensées inconscientes et de ce petit moulin à paroles qui ne s'arrête jamais et qui interprète la réalité selon son propre filtre. Jusqu'ici "ce moulin à parole" se la jouait discret. Ses comparaisons et son jugement étaient très inconscients et insidieux. Dans le processus que nous menons, nous le dévoilons. Nous l'avons vu, le travail effectué au cabinet, votre propre "Opus", ( votre philharmonie) donne lieu à des émotions et à des sentiments qui souvent sèment la discorde et la dysharmonie. N'oublions pas que l'ego n'aime pas le changement, n'aime pas ne pas savoir et préfère nier, juger, discréditer que de faire preuve de plasticité, de remise en question ou de changer de refrain!!( ou de recette). On observe comment la machine à attraction de situations, personnes ou événements vient valider votre manière inconsciente de regarder le monde. Cette machine est en marche continuellement, tel un puissant aimant, elle attire les situations pour encore mieux se comparer et asseoir les croyances et idées que nous avons de la vie. Dans la comparaison, malgré parfois la meilleure volonté de toucher à son système (son disque dur), on s'autosabote. Pourquoi? Parce qu'on ne peut pas partir de soi-même en se comparant aux autres ou à un idéal pour cheminer vers une autre version de soi qui est déjà prise par un autre!!! La comparaison est source de crispations intérieures et de tensions qui drainent l'énergie. On ne se construit pas pour quelque chose, contre quelque chose ni pour quelqu'un ou contre quelqu'un. Le processus est puissant à qui sait vider sa coupe.



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