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Partie deux: Apprendre à aimer la personne au fond de soi, dans toutes les situations

Nous l'avons compris, s'aimer demande un engagement fort en faveur de soi. Les pièges sont nombreux et parfois subtils.

L'idée de la fatalité et le déterminisme en est un autre piège.

Combien d'entre nous possédons des "tics de langage" négatifs?

- C'est pas possible, c'est toujours à moi que ça arrive - J'ai jamais de chance - La vie ne m'a pas gâté

- J'ai vraiment la guigne

- Ça n'arrive qu'à moi

Ces tics de langage sont comme des paratonnerres...( ça y est on la perd, vous pensez hein!!!)

Tout ce qui dépasse, en forme de pointe, attire la foudre. Le paratonnerre est un dispositif visant à diriger vers la terre un fluide électrique libéré par un nuage orageux afin d'empêcher la foudre de frapper.

Par ces tics, vous êtes comme ce paratonnerre...vos mots sont des pointes qui dépassent et vous attirez les énergies qui vibrent aux mêmes ondes que vous et "ce que vous envoyez comme son ". Autrement dit, vous attirez à vous ce qui aurait pu tomber ailleurs car vous avez créé un paratonnerre. "Ça n'arrive qu'à moi" . Bien sûr, puisque vos croyances façonnent des pensées qui génèrent des émotions qui attireront les expériences qui valideront vos croyances. La boucle est bouclée.

Alors, est-ce une fatalité ???

Non et je vous explique pourquoi.

L'être humain est le seul être vivant à avoir une conscience de soi. Il est en quête d'une amélioration continue et s'inscrit dans une démarche consciente. Autrement dit, l'homme peut agir sur son éco-système intérieur en changeant son état d'être, sa manière de faire, de penser, de ressentir ou de réagir.

Il a un vrai pouvoir sur son énergie et sur son niveau de vitalité.

Cette vitalité, cet élan vital donne à chacun de nous la possibilité de créer tout ce que l'on veut. Mais comme nous l'avons vu dans le précédent article, nous sommes notre plus grand bourreau.

En cause notre ego, notre mental ( oui oui, c'est encore lui dans ce processus). Celui-ci est façonné par nos expériences et les injonctions reçues, quelles qu'elles soient. Aussi, si nous avons été nourris par l'idée "que la vie est dure", que l'on est "trop ceci", "pas assez comme truc" et si en plus les expériences vécues ou subies valident ces croyances alors, nous vibrons ces énergies et attirons à nous ce type d'expériences qui viennent valider nos croyances.


Changer demande alors le courage d'accepter cette idée. Il n'y a pas de fatalité mais bien des expériences que l'on nourrit et qui façonnent notre réalité. Autrement dit, nous sommes les scénaristes, metteurs en scène et acteurs principaux de nos vies.

Alors, vous pourriez me parler des guerres, des inondations, des meurtres(...) et bien là encore il s'agit de co-créations et de conséquences de nos choix.

Cette prise de conscience est primordiale, c'est d'ailleurs comme cela que le processus peut se mettre action. Faire de la place et vider sa coupe ( ça fait référence à ce qui a été vu en partie un). Le changement suppose l'acceptation de son pouvoir sur sa réalité et de ses perceptions. Si vous connaissiez déjà la réponse, cela suppose que ce n'était pas la bonne puisque vous cherchez à changer. Être en quête est donc bien une manifestation d'ouverture sur quelque chose que l'on ne connaît pas. Et si nous ne connaissons pas la résolution, cela suscite la résistance de l'ego puisqu'il a peur de ce qu'il ne connaît pas et qu'il cherche à rester là où il se sent en sécurité et confortable.


Et cette acceptation constitue le point de démarrage... "Accepter que ce que je vis, je l'ai choisi"

Pourquoi l'accepter comme une loi fondatrice?

Ceci sera l'objet d'une prochaine partie.



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