Cinquième partie: Apprendre à aimer la personne qui est au fond de soi, dans toutes les situations
- peggypouparttherap

- 9 juil. 2022
- 4 min de lecture

Nous le savons, la vie est un jeu et selon le jeu que vous possédez, et quoi que vous fassiez ou pensiez, vous ne pourrez que jouer avec...
Ceci n'est pas toujours facile, mais est-ce pour autant impossible?
Le plus difficile en réalité n'est pas le jeu en lui-même. Le plus difficile est de ne pas connaître les règles du jeu ou pire, de jouer les cartes face cachée ou les yeux fermés.
Car cette réalité, nous la vivons tous à des niveaux différents... 7 milliards d'individus, 7 milliards de façons de vivre cette expérience du jeu sur Terre.
A ce stade de la lecture, observez comment votre mental cherche à poser son filtre et sa légende personnelle sur ce que j'annonce.
Celles et ceux que j'accompagne, entendent parfaitement ce que je dis là et je vois d'ici tous vos sourires... oui oui celui-là même qui s'agrandit en poursuivant la lecture de ces mots... je sais aussi que ma voix se pose sur ces mots que vous lisez. Vous pourriez même rire tout seul ou me répondre à voix haute!!! Faites-le.
Pour les autres qui découvrent peut-être mon travail, la tâche peut être plus compliquée. Si vous en êtes à lire cette cinquième partie, c'est que vous avez ce désir d'en apprendre davantage pour vous et en découvrir davantage sur vous. Cela est parfait, soyez fier de vous et continuez à vider votre coupe.
Vous savez, celle pleine de pensées et de vérités étoffées d'expériences et de preuves irréfutables, de croyances inconscientes ou limitantes sans évoquer celles qui vous auto-sabotent.
"Ce que le mental ne connaît pas, le mental n'aime pas" et l'inverse est tout à fait correct également. On parle de biais cognitif. Mais je développerai ces notions dans d'autres posts.
Ici, il est question de l'aspect énergétique d'apprendre à s'aimer dans toutes les situations et de façon inconditionnelle. Je vais y aller progressivement, ne vous inquiétez pas.
Alors vous l'aurez peut-être découvert, le
cinquième piège est la peur.
La peur de ne pas y arriver, que ça marche pour les autres mais pas pour vous.
La peur d'être démasqué dans vos mises en scène de bête de concours "même pas peur... même pas". Mais quand la température du corps augmente, quand le coeur s'accélère, la gorge se serre, des sensations physiques et mentales résonnent jusque dans vos oreilles, quand vos mains deviennent moites, ce sentiment de gêne... et le mal-être proche du malaise parfois qui indique que tout explose en vous mais...qu'à l'extérieur vous paraissez implacide, calme...
WAOUUUUUH!
Quelle dépense énergétique il faut pour lutter contre ce qui vit en soi!!
Alors, qu'est ce qui se vit et vibre en vous face à...
Face à vos peurs de pas être aimé et de la fermer.
Face à vos peurs d'être mal jugé et d'en faire des tonnes.
Face à vos peurs d'être déstabilisé et d'être arrogant ou agressif.
Face à vos peurs d'être ridiculisé et de ne rien exprimer de vous.
Face à vos peurs d'être trahi et d'être suspicieux de tout en restant aux aguets.
Dans le processus que l'on engage, l'ennemi le plus puissant est soi!!! Combien de fois, j'entends " j'espère"... Mais l'espoir n'a pas de place dans le changement.
Imaginez devoir saisir quelque chose. Entretenez-vous l'espoir de le saisir ou le saisissez-vous??? ( eh oui c'est aussi simple que cela). "J'avance dans un processus que je ne peux rater si je ne m'occupe que d'une seule chose: mon élan vital, ma vitalité et mon éco-système intérieur".
Quand on regarde la vie avec objectivité, on ne maîtrise rien de ce qui se déroule sur le tapis.
Pourtant, notre subjectivité (naturelle), notre mental, nous donne l'illusion que si tout se déroule parfaitement, c'est grâce à nous, à nos efforts, à la manière d'agir et de se comporter... pire, nous fait croire comprendre le sens de la vie.
Quand tout "fout le camp" alors le mental se la joue autrement. Si les choses ne se déroulent pas comme on le souhaite et comme on se l'imagine alors " c'est à cause de... Le sort s'acharne... je n'ai jamais de chance... il y a toujours quelque chose qui coince..." voilà ce qu'on se raconte pour ne pas s'attribuer la responsabilité de nos prétendus échecs... "Prétendu" parce qu'il n'y a pas échec, juste un résultat qui n'avait pas été voulu. Rien de plus que cela. On est donc responsable des effets que l'on produit.
Jusqu'ici, est ce que vous êtes d'accord avec ça?
Peu importe le jeu que vous aviez au départ et celui que vous possédez aujourd'hui car l'essentiel est de jouer les cartes retournées et les yeux ouverts pour expérimenter une nouvelle ressource et laisser s'exprimer d'autres habiletés intérieures.
Le premier travail est de conscientiser ce que vous vous racontez et de découvrir les motivations réelles de votre inconscient.
Que faisait-il, que jouait-il ou rejouait-il pour que ça soit bon pour vous dans ce que vous pensiez être la vérité?
Derrière toutes ces illusions, persuasions, croyances, il y a vous.
Celui qui a juste besoin d'être reconnu pour ce qu'il est et aimé tel quel. Pourtant, vous pouvez vous sentir alourdi par le poids du regard de la famille, le poids des injonctions, le lourd poids de l'image même de la réussite...Ces poids créent une torsion entre ce que l'on ressent en soi comme bon et ce que l'on croit qu'il faut être et faire pour être une bonne personne.
Découvrir cela permet de retrouver le chemin de celui que nous sommes, de détricoter le pull tricoté pour nous et de retourner les cartes pour jouer le jeu en conscience.
Qu'on soit une bonne personne ou une mauvaise personne. Que vos intentions soient morales ou pas, le jugement n'a pas de place.
La seule question est de savoir si vous vous vous sentez rempli ou vide, à votre place ou ailleurs, vivant ou éteint, vibrant ou errant, pétillant ou lourd....



Grand merci